Faire de la région de Villefranche un "centre d'activités industrielles attractives et durables", tel fut le désir des élus de l’époque.
- Né le 27 mars 1962, le District de Villefranche regroupait les 4 communes actuelles : Arnas, Gleizé, Limas et Villefranche-sur-Saône.
S'il vécut une adolescence agitée avec un projet de fusion de communes avorté en 1971, et une dissolution rejetée en 1974, le District a connu depuis 1976 une longue période de sérénité et de prospérité.
De nouveaux statuts en 1976, et un champ de compétences qui s'élargit en 1995 : économie, urbanisme, environnement, transport, scolaire, social, services du logement, sports, culture.
Par ses investissements, le District a géré ainsi une grande partie des préoccupations des habitants.
- 1er janvier 2002, la législation transforme le District en Communauté de Communes de l’agglomération de Villefranche.
- Au 1er janvier 2006, notre communauté de communes est devenue la communauté d'agglomération de Villefranche-sur-Saône grâce à l'augmentation de la population (plus de 52 000 habitants).
Elle est alors la seule communauté d'agglomération du Rhône. Outre les aspects liés aux compétences et au renforcement des aides de l'Etat, cette évolution permet à notre agglomération d'être reconnue comme un véritable pôle de développement au sein de la région.
- Avril 2013 : arrêté préfectoral pour un nouveau périmètre intercommunal de 21 communes.
- Janvier 2014 : Mise en place de l'AGGLO VILLEFRANCHE BEAUJOLAIS SAÔNE issue de la fusion de la Communauté d’agglomération de Villefranche-sur-Saône, des deux Communautés de communes Beaujolais Nizerand Morgon et Beaujolais Vauxonne ainsi que les communes de Jassans-Riottier, Liergues, Jarnioux et Ville-sur-Jarnioux.
- Janvier 2017 : la commune de Saint Georges de Reneins quitte l'Agglomération et rejoint la communauté de communes Saône Beaujolais.
- Février 2017 : la commune de Liergues quitte l'Agglomération et rejoint la communauté de communes Beaujolais Pierres dorées.
- Janvier 2019: la commune de Jarnioux quitte l'Agglomération et rejoint la communauté de communes Beaujolais Pierres dorées
La Communauté d’Agglomération Villefranche Beaujolais Saône est un établissement public relativement jeune dans son périmètre actuel stabilisé en 2019. Le premier mandat 2014-2020 de la Communauté d'agglomération a donc été principalement dédié à la mise en route de cet EPCI à nouvelle échelle. Suite au renouvellement de l’exécutif en 2020, le second mandat 2020-2026 porte désormais l’ambition d’évoluer vers une intercommunalité de projet avec un plan de mandat ambitieux adopté en 2021.
Acte 1 de la décentralisation
Au début des années 1980, deux lois fondamentales entament une décentralisation progressive des compétences de l'Etat. Ainsi, la loi Defferre du 2 mars 1982 prévoit la création des régions administratives en tant que collectivités territoriales (elles le deviendront effectivement en 1986) et définit les droits et libertés des communes, départements et régions. La loi du 7 janvier 1983 définit ensuite la répartition des différentes compétences entre les collectivités territoriales.
Lois complémentaires
La loi de simplification et de modernisation administrative du territoire du 12 juillet 1999 (loi Chevènement) a une vision institutionnelle et « juridico-fiscale » du territoire. Elle veut donner aux collectivités locales et à leurs groupements (communautés urbaines, de communes ou d’agglomération) les compétences, les moyens et les ressources qui leur permettront de mener à bien un «projet commun d’aménagement et de développement». Les nouvelles institutions intercommunales ont été dotées à cette fin de larges compétences en matière de développement économique, d’aménagement de l’espace, de transports urbains, d’habitat et de politique de la ville… mais cette primauté fiscale a de fait circonscrit le périmètre de l’intercommunalité au strict noyau urbain central.
La loi d’orientation sur l’aménagement et le développement durable du territoire du 25 juin 1999 (LOADDT ou Loi Voynet) propose une vision fédéraliste du développement territorial. Elle invite les collectivités locales à penser leur développement à l’échelle de nouveaux espaces de solidarité, les « pays » et les « agglomérations », où pourront s’exprimer les ambitions de tout un territoire, indépendamment de ses frontières institutionnelles. Elle met en avant l’adhésion à un « projet commun de développement durable », prône l’association de la société civile à l’élaboration de ce projet et elle propose le contrat comme outil privilégié de mise en œuvre.
Acte 2 de la décentralisation
Le principe de décentralisation est inscrit dans la Constitution par la loi constitutionnelle du 28 mars 2004. Elle sera complétée par la loi du 13 août 2004 qui détermine les libertés et responsabilités locales. Elle aborde ainsi la décentralisation des personnels ATOSS, la sectorisation des collèges (désormais gérés par les conseils généraux), la carte des formations professionnelles (copilotée par l'Etat et les régions), et le développement et la rénovation des logements étudiants (qui reviennent aux communes et intercommunalités).
Acte 3 de la décentralisation
La loi du 16 décembre 2010 a impulsé une modernisation en profondeur de l'organisation territoriale française. Cette loi prévoit l'élection au suffrage universel direct des délégués des Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) à partir des élections municipales de 2014.
La création de nouvelles intercommunalités, les métropoles, est également actée. Il s'agit d'EPCI de plus de 500 000 habitants regroupant des communes d'un seul tenant et sans enclave, partageant un même effort d'élaboration et de conduite de projets d'aménagement et de développement dans le but d'améliorer la compétitivité et la cohésion de leur territoire. La métropole a en charge les compétences que lui transfèreront ses communes ainsi que des compétences transférées par le département et la région.
La loi de décentralisation et de réforme de l'action publique de 2014 prévoit, entre autres, de poursuivre les efforts entamés par la loi de 2010 en élargissant le statut de métropole aux villes de plus de 400 000 habitants. Les régions et départements voient également leurs compétences renforcées.
Les trois plus grandes métropoles françaises se voient attribuer chacune un statut particulier. Ainsi, la métropole de Lyon devient une collectivité à part entière qui exerce sur son territoire les compétences départementales en plus des compétences intercommunales. Le département du Rhône n'exerce donc plus ses compétences que sur le reste du département.